Colombie 2024, jour 14

Dernière journée du voyage. Après une dernière fiche ce matin, nous quittons le Choco pour Medellín.

Un dernier tour de piste au lodge avant de quitter le Choco. Organiste à ventre orange ( couple nourrissant des jeunes ).

En route, un arrêt dans la province d’Antioquia sur le bord d’une route reliant Concordia à Bolombolo me permet d’ajouter 6 espèces à mes lifers. Parmi ceux-ci, le Calliste à calotte noire et le Picumne gris. Ce dernier très difficile à photographier comme vous pouvez le constater.

Le Caracara, lui, s’est permis de jouer la vedette. Un arrêt au Café « La Manchuria » pour un très copieux lunch nous donne l’occasion de faire notre réserve de café pour le retour au Québec.

Nous terminons notre journée près de Medellín. Le seul site du voyage à oublier. Au bout d’une route bordée de résidences luxueuses, un résident a décidé de qualifier son jardin de réserve naturelle. Les voisins ne semblent pas apprécier le passage des touristes. Comme les bananes étaient sur le plateau depuis 3 jours et les abreuvoirs pour colibris vides, il n’y avait pas beaucoup d’oiseaux. Un attrape-touristes à éviter. L’organisateur du voyage avait entendu parler de problèmes pour les touristes dans le secteur du site que nous devions visiter. Il a donc décidé d’un changement de dernière minute qui, malheureusement, n’a pas été un choix gagnant. On ne peut pas lui reprocher d’avoir fait passer notre sécurité avant tout. J’ai tout de même pu faire quelques photos.

Nous prenons ensuite la direction de l’hôtel qui se trouve près de l’aéroport. Notre voyage aura été un grandiose 14 jours de beau temps ( un peu trop même ) qui m’aura permis de voir 365 espèces, dont 244 primecoches. Je porte ainsi mon total d’espèce à vie dans le monde à 966 espèces. Je rate de peu l’objectif des 1 000 espèces à vie. Ce sera donc mon objectif au prochain voyage…

Résumé du voyage : Arrivé à Bogota ( à droite sur l’image ), traversé de la cordillère vers le comté de Meta dans le secteur de Villavicencio. Transit en avion vers Pereira et exploration des comtés de Risacalda et Caldas. Nous remontons ensuite vers Antiquia et le Choco.

Rapport de sortie : https://ebird.org/qc/tripreport/195195
Étapes du voyage sur FindPenguins : https://findpenguins.com/mariop/trip/colombie-2024?sort=ASC

Colombie 2024, Jour 13

Aujourd’hui, nous allons faire notre excursion la plus exigeante du voyage. Un bon 4 km de grimpette en montagne. Nous cherchons ici des endémiques du Choco. Malheureusement, je n’ai pas réussi à voir le Tangara boucle d’or qui était une cible pour cette excursion. De plus, comme je savais l’expédition difficile, je n’ai pas traîné l’appareil photo. Je n’ai donc que des photos avec iPhone à vous montrer.

Et pour un Colibri, ce n’est pas génial, mais j’ai tout de même une photo du Colibri de Jardine

C’est un Colibri qui a un territoire très restreint. Et comme les autres « Coronet », il ouvre les ailes lorsqu’il se pose. Il semble tout noir vu de face. J’ai été chanceux de le prendre ici de profil pour voir ses couleurs. Le ventre violet ( ainsi que la couronne invisible ici ), la partie supérieure des ailes verdâtre et le blanc de la queue en font un joyau volant.

C’est de retour au lodge que j’ai réalisé quelques photos.

Bien que je n’ai pas beaucoup de photo, cette journée m’a permis d’ajouter 29 nouvelles espèces à mon voyage, dont 27 primecoches. Ce qui porte mon total du voyage à 384, dont 262 lifers.

Colombie 2024, Jour 12

Après des observations faites autour de notre lodge, Kantarrana Casa De Campo, ce matin est consacré à la visite d’un site en pleine ville, un lek de Coq-de-roche péruvien. Un très beau jardin en bordure d’une rivière où se réunissent les mâles Coq-de-roche pour attirer les femelles et montrer lequel a les meilleurs atours pour les séduire.

La <a href="http://<iframe src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fmario.pelletier.tiger%2Fposts%2Fpfbid0335tnXH9FaHnL4gUw2Ap8YHZJd74iQr3n1ipxLQKYZtsm946a6kqcPruVhA6UgEuUl&show_text=true&width=500&quot; width="500" height="434" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" frameborder="0" allowfullscreen="true" allow="autoplay; clipboard-write; encrypted-media; picture-in-picture; web-share">vidéo sur Facebook montre leur comportement pour arriver à attirer l’attention des femelles.

Le «chant» de ces mâles n’est certainement pas harmonieux. Tout l’intérêt est dans leurs comportements et leur plumage. Ce qui semble être une protubérance sur le crâne n’est fait que de plumes. Le bec est à peine visible sous ces plumes. Les mâles qui «chantent» les plus forts et qui réussissent à se percher les plus hauts sans se faire déloger par les congénères seront ceux qui se reproduiront.

Ils ne sont pas les seuls à habiter le jardin.

L’Habia à crête rouge est un endémique que nous n’avons vu qu’à ce seul endroit. Après un bon lunch et une peu de magasinage et de relaxation dans cette belle ville, nous avons quitté pour notre prochain hôtel, le Las Tangaras. Comme nous arrivons assez tôt avant le repas du soir dans ce beau lodge où nous serons 2 nuits, nous avons le temps de faire quelques observations aux mangeoires.

À la fin de cette journée, j’en suis à 355 espèces durant le voyage et 255 primecoches.

Colombie 2024, Jour 11

Réveil à 4h00, un café et nous partons. Le déjeuner se prendra vers 6h00 après une balade ( pas très confortable ) en Chiva. Cet espèce d’autobus ouvert et haut sur pattes nous mènera, en fin de journée, jusqu’à la ville de Jardin. Notre autobus habituel aurait certainement perdu des pièces sur cette route montagnarde. Il viendra nous rejoindre par une autre route en contournant la montagne pendant que nous ferons nos observations en altitude. Premier arrêt au lever du soleil pour déjeuner et pour profiter des Colibris.

Et puis, on se déplace vers un site d’observation d’une Grallaire. Un beau spectacle car Chama acceptait de venir se nourrir dans la main du guide. Tellement coopérative qu’elle a même accepté de se faire nourrir par certaines personnes du groupe.

Malgré beaucoup d’insistance, une deuxième espèce de Grallaire n’a pas accepté de se montrer. Nous avons donc continué l’exploration des environs.

Le retour au Mirador pour le lunch.

Puis la descente vers Jardin. C’est durant cette descente que la plus belle surprise du voyage ( pour moi ) nous est apparue.

Ibijau des Andes considéré comme rare car peu souvent observé.

Jean-Philippe nous demandait, en fin de voyage, quel avait été L’Oiseaux du voyage. J’ai failli répondre une Grammaire, mais je me suis repris en choisissant l’Andean Potoo. Non seulement c’est un oiseau difficile à observer, donc considéré comme rare, mais en plus, les circonstances de sa découverte montrent bien la valeur de notre guide. Alors que nous circulions sur un chemin de terre pas facile, Vincent, un peu déçu de ne pas avoir trouvé assez d’oiseaux à nous montrer, grimpe sur le toit du bus et se met à écouter les oiseaux pendant que le bus circule. Et alors qu’il se fait brasser dans cette position inconfortable, il remarque cet oiseau discrètement perché haut dans un arbre. Démonstration de sa compétence d’observateur, de sa détermination à trouver des oiseaux pour nous et de la persévérance dont il a fait preuve durant les deux semaines.

Et puis, c’est notre arrivée dans la petite ville de Jardin. Très belle église face à la place centrale autour de laquelle nous avons trouvé un petit resto. Ses spécialités Taco ont ravi les convives.

Colombie 2024, Jour 10

Levé tôt, mais pas trop tout de même, pour aller voir les Grallaires. Edison est notre guide local qui appelle ses petits amis avec des phrases comme « viens déjeuner » ou « viens manger des protéines ». Lunny et Chato ont répondu.

Lunny se présentera bientôt… Vous pouvez voir la vidéo sur Facebook

Les Grallaires ne sont pas les seules attirées par la promesse d’une pitance. Tellement, qu’il faut en chasser quelques-uns au pistolet à eau pour qu’ils ne viennent pas effrayer les Grallaires.

Alors que d’autres sont discrètement perchés autour du site.

Même le Tuky, le Toucan montagnard, répond à son appel.

En après-midi, nous sommes en transit vers Cabanas Mirador Ingruma.

Colombie 2024, jour 9

L’avant-midi est consacré à l’exploration du secteur entourant l’hôtel Termales del Riuz. Puis, nous partons pour notre prochaine destination, El Bosque. Nous sommes encore en altitude, à 3 200 m.

Les petits chalets distribués sur le site sont très confortables. Le ciel dégagé, le soir, m’a parmi de rechercher et reconnaître des constellations du Sud, comme La Carène et une partie de la voile. À la lunette, moi et Jean-Philippe pensons bien avoir repéré la nébuleuse de la Carène près de l’horizon.

À notre arrivée, nous avons eu le temps de faire une petite excursion d’un kilomètre et de profiter une première fois des abreuvoirs pour Colibris.

Le Cotinga barré est une belle surprise. Ce sera la seule observation de cette espèce durant le voyage. Les conditions étaient pourries pour les photos, mais l’observation satisfaisante lorsque nous avons réussi à localiser l’oiseau.

Comme l’après-midi est déjà bien avancé, nous gardons la découverte des Grallaires locales pour demain.

Colombie 2024, jour 8

Nous avons quitté Rio Blanco hier en milieu d’près-midi pour arriver sur notre site suivant un peu avant l’heure du repas. Après une semaine de voyage, la fatigue commence à se faire sentir. Plusieurs jours à se lever avant le soleil et de longues journées sont le lot des observateurs passionnés. Alors, à notre arrivée sur ce nouveau site, nous avons dérogé à notre passion commune pour nous consacrer à… la relaxation.

Une grande piscine à l’eau très agréable, puis je remarque que mes amis sont dans un petit bain où l’eau est plus chaude. Mais nous commençons à être un peu à l’étroit. Justement, Vincent apparaît en se demandant où nous étions. « De l’autre côté, il y a les bassins pour les résidents de l’hôtel ». Plus intime, à l’eau encore plus chaude ( probablement près de 50°C ). Cette eau chauffée par le Volcan Novado del Riuz nous offre un moment de détente bien apprécié.

Et les oiseaux alors ?

Nous sommes à 3 500 m d’altitude. C’est dire que la faune et la flore sont complètement différentes de ce que nous avons vu jusqu’à maintenant. Bien que nous ayons fait de petits arrêts d’observations avant d’arriver au Lodge, c’est ce matin que nous nous aventurons aux abords du Parc Los Nevados du volcan Nevados el Riuz. Nous sommes restés sur le chemin d’accès du parc, car s’avancer plus loin sur les flancs du volcan ne nous apporterait pas d’espèces supplémentaires. Nous sommes ici, à plus de 4 000 m, pour une espèce en particulier, le Buffy Helmetcrest ( Métallure de Stübel ou Colibri de Stübel, selon la nomenclature utilisée).

Comme il fait beaucoup plus chaud que la normale, les oiseaux ne sont pas en grande quantité, mais nous avons tout de même plusieurs belles observations.

Cette première partie de l’avant-midi, avec quelques arrêts à peu de distances le long de la route, nous permet de profiter du paysage incroyable.

Le groupe au dessus des nuages, sur les flancs du volcan.

Les nuages derrières sont en fait au niveau du lodge. Nos projets du reste de la journée ont donc été perturbés, mais nous avons réussi à profiter des oiseaux tout de même.

Malheureusement, la métallure arc-en-ciel était placée au sommet des arbres. Très loin pour une bonne photo. Nos restons quelques heures encore le lendemain matin pour réaliser quelques observations.

Tout de même impressionnant de voir un colibri venir se nourrir dans la main comme le ferait une de nos mésanges à tête noire.

Colombie Jour 7

Les Grallaires

Nous arrivons à la Reserva Rio Blanco en fin d’après midi le 15 février pour y passer une nuit et y faire un grand nombre d’observations passionnantes le lendemain très tôt.

Les Grallaires ( Antspitta en anglais ) sont une famille de passereaux des forêts tropicales américaines. Petits oiseaux hauts sur pattes qui se nourrissent d’insectes et de vers près du sol, ils sont très difficiles à observer. Nous avons eu, durant le voyage, à quelques reprises, des grallaires qui sont venus vocaliser près de nous sans pouvoir les voir. Depuis maintenant environ 30 ans, des observations tendent à montrer que les Grallaires sont attirés par le bruit que peuvent faire les grands mammifères en forêt. Ces petits oiseaux profitent alors de la perturbation de l’environnement autour du mammifère pour se nourrir. Utilisant ce comportement, des naturalistes ont alors commencé à installer des sites de nourrissage où, chaque jour, durant des mois, ils vont parler à une Grallaire en y déposant des vers. Ils répètent ces gestes chaque jour, qu’il y ait des touristes ou pas, pour créer une habitude avec l’oiseau. Sur la troisième photo, notre guide Matéo appelle Poncho qui viendra manger les vers placés sur une branche près du sol. Matéo répétera l’exercice sur deux autres sites pour Nana et Pollo. Absolument incroyable de voir un humain appeler ainsi un oiseau comme si c’était un petit chien et de voir ce discret volatile venir faire la vedette devant nous.

Dans l’ordre, vous avez Poncho ( Grallaire bicolore ), Nana ( Grallaire ceinturée ) et Pollo ( Grallaire naine ). Pour chacune, nous avons eu droit à un spectacle durant lequel Matéo appelle la Grallaire par son nom, lui parle, l’invite à manger des protéines (😂) et lui donne des vers en récompense. À noter que l’oiseau n’est nullement «domestiqué ». Il n’est pas toujours au rendez-vous. Il vient seulement se nourrir, comme nos mésanges avec des graines de tournesol. À la différence de nos mésanges, il faut des mois de « rendez-vous » pour qu’une Grallaire accepte de se montrer.

D’autres oiseaux viennent aussi profiter du repas. Moins farouche, celui-ci est facilement observable le long des sentiers, mais ici, il participe à la fête. À quelques mètres du site d’observation de la Grallaire, Matéo a tendu cette branche sur laquelle le Cotinga vert et noir s’est perché, attendant sa pitance.

Seulement des Grallaires ?

Non, il y a d’autres oiseaux, comme des Colibris. Beaucoup de Colibris qui se sont aussi laissé photographier.

Des oiseaux spectaculaires, autant par la robe que par le comportement, comme le Colibri flavescent qui étend toujours ses ailes quelques durant une seconde à chaque fois qu’il se pose. Le Sylphe à la queue magnifique. C’est une belle illustration de l’abondance de ressources des forêts tropicales. Imaginer l’énergie nécessaire pour produire ces plumes de queue totalement inutile ( sauf pour impressionner les concurrents et les partenaires sexuels ). Il est normal que notre Colibri à gorge rubis n’exhibe pas une telle traîne. Il doit réserver son énergie pour doubler son poids en vue de sa migration.

Finalement, quelques autres rencontres durant cette journée.

En milieu d’après-midi, c’est le départ pour notre prochain site. Une étape luxueuse dans notre voyage. Je vous réserve la surprise.

Colombie 2024, Jour 6

Nous sommes arrivés en fin d’après-midi hier sur le site du Tinamu Lodge. Je n’y ai pas vu de Tinamu. Par contre, la Colombe à calotte grise, le Lek de l’Ermite à gorge rayé et le Lek de Manakin à col d’or valent, entre autres, la pause dans ce très confortable lodge.

Quarante hectares de forêt subtropicale semi-sèche avec 3 km de sentiers situés à environ 1200 m d’altitude. Le chemin qui donne accès au lodge est aussi intéressant que les sentiers. C’est plus de 400 espèces d’oiseaux qu’il est possible de voir sur ce site. Pour ma part, j’en aurais vu 60. La chaleur exceptionnelle ( plus de 30°C) explique que les oiseaux étaient plus difficiles à trouver.

Le Lek ( arène de parade pour les mâles ) de Manakin valait pour moi le séjour. Ces petits oiseaux qui ressemblent à des boules de Noël me fascinent. Il en existe près de 50 espèces en Amérique du Sud, dont 28 sont présentes en Colombie. Le Manakin à col d’or utilise une configuration spéciale de deux plumes des ailes pour faire entendre un claquement qui rappelle le claquement des doigts. Il ne s’agit donc pas d’un lek de danse, comme chez d’autres Manakins, mais d’une arène où se font entendre les mâles dans le but d’attirer les femelles.

Cette journée très agréable porte à 150 le nombre de primecoches pour ce voyage.

Colombie 2024 Jour 4

Levé très tôt ce matin pour prendre un vol interne. À partir de Villavicencio, nous retournons en avion vers Bogota pour transférer vers Pereira. Ce déplacement nous permet de quitter le versant Est de la Cordillère Est pour nous retrouver entre la cordillère Ouest et la Cordillère centrale. Le village où nous nous dirigeons, La Florida, et aux portes de la réserve Otún Kimbaya. L’après-midi de cette journée a été consacré à l’exploration du secteur le plus proche du village de la réserve.

Cette première exploration nous a permis de trouver, entre autres, un couple de Merganette des torrents, le magnifique Coraline ignite ainsi que la Pénélope de la Cauca. Ce site est l’un des derniers refuges de la Pénélope de Cauca. La chasse et la fragmentation de son habitat font en sorte que cette espèce endémique est en danger d’extinction. Elle ne se retrouve plus que dans de minuscules secteurs de forêts montagneuses humides où elle vit dans les arbres et ne descend pas au sol.

Colombie 2024, Jour 5… Bonne St-Valentin

Nous passons une très grande partie de la journée à explorer la partie haute de Otún Quimbaya. 30°C, alors nous sommes heureux d’être dans une forêt dense, donc pratiquement toujours à l’ombre. Nous nous y rendons dans un autobus, une Chiva, haut sur pattes et ouvert. Jean-Philippe nous a signalé une Grallaire rare, dont le statue est quasi menacé, la Grallaire à capuchon. Nous avons droit à nos premières vraies rondes.

L’observation des oiseaux n’est pas évidente dans ce type de forêt, et encore moins la photo. Mais la liste des 50 espèces observées montre bien que les difficultés ne sont pas insurmontables. Cette forêt du versant ouest de la Cordillère centrale est riche en faunes. L’Ermite à ventre fauve, la dryade couronnée, la Grallaire à capuchon et le Grimpar à dos olive sont des exemples d’observations qui valaient vraiment le déplacement dans ce milieu.

C’est ici pour ma liste complète des oiseaux de cette excursion. Avec cette sortie, c’est 225 espèces qui sont comptabilisées pour ce voyage… dont 136 lifers.